Une des règles du Tàijí Quán est le relâchement (Song 鬆 Peu serré/détendu/souple/relâché, Song Kai 鬆 開 Relâché et ouvert) avec l’idée du relâchement naturel des cheveux. Ce qui permet la fluidité et coordination des mouvements.
Le mouvement naît dans le pied, se renforce dans la jambe, est orienté dans les hanches, se prolonge par l’épaule et s’exprime dans la main.
Une fois la relaxation Song installée, le pratiquant va pouvoir développer le peng jin 弸勁 . Le peng jin : le mouvement qui part du centre vers toutes les directions. Le centre doit être maintenu pour être considéré comme une expansion. Le peng jin ou force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé : une partie bouge, tout le corps bouge; une partie s’arrête, tout le corps s’arrête.
Le peng jin est la force caractéristique du tàijí quán ; on peut lui trouver une analogie avec une boule élastique : frappez la boule et votre coup sera retourné vers vous. Plus simplement, le tàijí quán contrôle les mouvements en exerçant des forces tangentielles ou de rotation.
Le Tàijí Quán 太极拳 qui signifie « la boxe du faîte suprême ».
tài 太 : Très grand
jí 极 : sommet, le point le plus haut, poutre faîtière
quán 拳 : poing, boxe
• Chen (chén 陈)
• Yang (yáng 杨)
• Sun (sūn 孙)
• Wu Hao (wǔ 武)
• Wu (wú 吴)
Chaque style comporte des formes (enchaînement de plusieurs mouvements ou techniques) qui lui sont propres.
Le tàijí quàn ne nous appartient pas. Nous en sommes les dépositaires temporels.
Pratiquer le tàijí signifie savoir mobiliser et combiner les ressources de la forme de façon pertinente en fonction des finalités.
Le passage par la technique n’est qu’un moyen de comprendre mais en aucun une finalité. En effet, une technique est souvent applicable à une ou deux personnes. Seule la compréhension du principe et de son utilisation nous dégage de la technique et nous permet de l’appliquer quel que soit l’environnement.